Né à Toulouse, Benjamin Attahir étudie violon puis se passionne pour la composition. Il compte parmi ses maîtres Édith Canat de Chizy, Marc-André Dalbavie, Gérard Pesson, Pierre Boulez. Parallèlement, il perfectionne sa pratique du violon auprès d’Ami Flammer et se produit au sein de formations tels que le Jersey Chamber Orchestra ou l’Ensemble intercontemporain. Il a été lauréat du nombreux concours et reçu plusieurs distinctions Concours général, USA IHC de Bloomington, Concours international de la ville de Boulogne, prix Salabert de la Sacem, deux prix de l’Académie des Beaux-Arts. Ses œuvres sont jouées par divers ensembles et orchestres, et dans les salles les plus prestigieuses. Il est fréquemment invité par des festivals (Gaudeamus Muziekweek d’Utrecht, Festival de Lucerne, Festival Messiaen, Festival d’Aix-en-Provence…).
Auteur de deux opéras dont il dirige les premières en 2012 et 2015, le domaine scénique est la colonne vertébrale de son écriture musicale, qui, à l’instar de ses origines, puise son inspiration à mi-chemin entre Orient et Occident.
Il collabore régulièrement avec Daniel Barenboim, Renaud Capuçon, Hae-Sun Kang, Geneviève Laurenceau, Marianne Piketty, Raquel Camarinha, Claude Delangle, Tugan Sokhiev, Bruno Mantovani, mais aussi avec la Comédie Française, le Théâtre Liyuan de Quanzhou (Chine).
Ont été créés en 2019 son concerto pour soprano et violon (Je / suis / Ju / dith) pour Renaud Capuçon et Raquel Camarinha, et, à La Monnaie de Bruxelles, un opéra qu’il a composé sur un livret de Maeterlinck, Le Silence des ombres.
Benjamin Attahir a été pensionnaire à la Villa Médicis (2016-2017) et compositeur en résidence au Festival de Gstaad 2018 ainsi qu’à l’Orchestre national de Lille pour les saisons 2017-2018 et 2018-2019.
Benjamin Attahir Né en 1989
« On n'écrit pas parce qu'on a quelque chose à dire mais parce qu'on a envie de dire quelque chose. »
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