Née en Slovénie, Nina Šenk étudie la composition à l’Académie de musique de Ljubljana avec Pavel Mihelčič avant de continuer ses études à Dresde sous la direction de Lothar Voigtländer. Elle obtient son master en 2008 avec Matthias Pintscher à l’Université de musique et des arts de Munich. En 2008-2009 et 2009-2010, elle est en résidence auprès de l’orchestre du Staatstheater Cottbus en Allemagne.
En 2010, le recteur de l’Université de Ljubljana l’a récompensée au titre de la composition et de l’interprétation de la musique, mais également de l’architecture. En 2017, elle a reçu le Prešeren Fund Prize pour sa démarche créative au cours des deux années précédentes. En 2019, nommée membre associé de l’Académie des sciences et des arts de Slovénie, elle est devenue le plus jeune membre de la plus haute institution scientifique et artistique de ce pays.
Ses œuvres ont été jouées dans de nombreux festivals allemands et slovènes (Salzburger Festspiele, Young Euro Classic Berlin, Kasseler Musiktage, Musica Viva Munich, Frankfurter Positionen, Weimarer Frühjahrstage, Heidelberger Frühling, Festival de l’été de Ljubljana, Jours de musique de Slovénie…), ainsi qu’au Takefu Festival au Japon et à la New York Philharmonic Biennial, par des ensembles tels que le New York Philharmonic, l’Orchestre du Staatstheater de Cottbus, le Young Euro Classic Festival Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Slovénie, l’Orchestre symphonique de la radio de Slovénie, l’Ensemble intercontemporain, l’Ensemble Modern, l’Ensemble Mosaik, le London Sinfonietta, l’Ensemble Aleph, Altera Veritas, MD7, le DC8 Ensemble Concorde, ou encore la Kammersymphonie Berlin.